Psoriasis : Comment la gestion du stress peut réduire les risques de crises ?

Le psoriasis, maladie inflammatoire de la peau, concerne entre 2 et 4 % de la population mondiale. Il se manifeste par des plaques rouges recouvertes de squames et peut être intensifié par le stress. Mais alors quelles solutions mettre en place pour mieux vivre, au quotidien, avec cette maladie ?

 

Qu’est-ce que le psoriasis ?

 
 

Quelles sont les causes du psoriasis ?

 
 

Le stress, un facteur aggravant majeur

 
 

Existent-ils des traitements ?

 
 
  • Au début, j’ai pris cela comme un coup dur. Le psoriasis, c’est bien plus qu’une maladie de la peau. C’est une inflammation chronique qui affecte non seulement le physique, mais aussi le mental. Avoir des plaques visibles sur le corps, souvent sur des zones comme les coudes, les genoux ou encore le cuir chevelu, attire le regard des autres. Cela a un impact sur la façon dont vous vous percevez et dont les autres vous perçoivent. Mais au fil du temps, j’ai appris à vivre avec.

  • C’était vraiment une période de confusion. Le psoriasis était pour moi un terme un peu flou avant le diagnostic, je ne m’attendais pas à avoir une maladie chronique, encore moins visible. Je pense que la première phase, c’est le déni. Puis vient la frustration : pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Accepter que ce sera une compagne de vie, parfois plus présente, parfois moins, n’a pas été facile. Mais après quelques années, j’ai appris à relativiser et à me concentrer sur les solutions pour mieux gérer mes symptômes.

  • Le regard des autres est sans doute l’aspect le plus difficile à gérer. On se sent souvent jugé ou incompris. Il y a des gens qui, sans mauvaise intention, posent des questions maladroites ou évitent de vous toucher. Cela affecte la confiance en soi, surtout au début. Heureusement, j’ai trouvé du soutien auprès de groupes de patients en ligne, et j’ai pris le parti d’en parler ouvertement. Plus les gens sont informés, moins ils ont de préjugés. Aujourd’hui, je prends du recul et j’essaie de ne pas laisser les remarques ou les regards m’atteindre autant qu’avant.

  • Cela commence par une routine stricte de soins de la peau. J’utilise des crèmes à base de cortisone et des émollients pour apaiser les plaques. Il faut aussi hydrater la peau en permanence. C’est une discipline quotidienne, mais elle fait une vraie différence. Quand mes plaques sont douloureuses, je privilégie des vêtements amples pour limiter les frottements, et j’évite de me mettre dans des situations stressantes ou de m’exposer trop longtemps au froid ou à la chaleur. L’important, c’est de trouver un équilibre et d’adapter ses habitudes en fonction des symptômes.

  • Oui, absolument. Le stress est l’un des plus grands déclencheurs de mes poussées. Quand je suis tendu, il ne faut pas longtemps pour que de nouvelles plaques apparaissent. C’est un cercle vicieux : plus vous êtes stressé, plus le psoriasis s’aggrave, et plus il s’aggrave, plus vous êtes stressé. Pour gérer cela, j’ai intégré des pratiques de relaxation comme le yoga et la méditation dans ma routine. Cela m’aide à rester zen et à mieux gérer les périodes de crise.

  • Oui, j’ai mis du temps à comprendre que la clé était l’acceptation. Ce n’est pas facile au début, car on se sent souvent défini par la maladie. Mais j’ai appris à en parler ouvertement, à ne plus avoir honte. Je suis également devenu plus indulgent avec moi-même. Rejoindre des groupes de soutien m’a vraiment aidé, car cela permet de parler à des gens qui comprennent exactement ce que vous vivez. Parfois, il suffit de savoir qu’on n’est pas seul dans cette situation pour se sentir mieux.

  • Heureusement, ma famille et mes amis ont été très présents. Ma compagne, Sophie, a été d’un soutien inestimable. Elle m’a toujours encouragé à ne pas me laisser abattre par la maladie. Elle a aussi appris à me soutenir dans les moments où j’étais plus vulnérable, sans être dans le jugement. Le soutien des proches est essentiel, car vivre avec une maladie chronique peut parfois être très isolant.

  • Ce qui m’aide, c’est de me concentrer sur ce que je peux contrôler. Même si je ne peux pas guérir cette maladie, je peux agir sur mes habitudes, mon environnement et ma gestion du stress. Cela me permet de garder un certain contrôle et de vivre une vie épanouie. Et puis, il y a toujours des périodes de rémission où la peau s’améliore, et c’est à ces moments-là que je recharge les batteries. Enfin, l’acceptation et le soutien sont essentiels pour garder le moral.